Je m’y suis enfin mise et j’ai terminé ma gourde.

J’ai d’abord finalisé les bords avec un abat-carre et une lissette, les bords sont bien ronds maintenant.

J’ai mis le temps à me décidé à passer à l’état suivante et finale, parce que j’avais un peu d’appréhension pour l’imperméabilisation à la cire d’abeille. Je n’avais pas tord, c’est une catastrophe ! J’ai mis de la cire partout dans et sur la gourde, une grosse couche, que je n’arrivais pas à enlever au chiffon, comme c’était expliqué dans les tutos.

Donc, j’ai pris la décision de mettre les grands moyens et de la passer au four ! Oui ! A 70° max pour que la cire ne brûle pas. J’ai fait fondre la cire sur et dans la gourde, du coup le cuir s’est bien imprégné de cire d’abeille, alors qu’avant le four, ce n’était pas assez. Mon récipient n’était pas assez grand pour immerger la gourde en entier et de toute façon, je n’avais pas assez de cire. Enfin, si, j’ai des récipients assez grands, mais je ne voulais pas les sacrifier. Parce que le pot qui a contenu la cire est perdu pour tout autre usage J’ai réussi à récupérer le faitout qui a servi au bain marie, et la louche, c’est déjà bien.

Donc là, c’est bon, la gourde est bien imperméable, j’ai essayé. Et l’eau n’a pas un arrière goût de cuir mais de cire, donc c’est bon signe On m’avait prévenu que dans ce genre de gourde l’eau prenait un goût, mais ce n’est pas désagréable.

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Ma gourde contient 450cl, j’aurais cru moins, mais j’ai mesuré Elle a aussi pris une belle couleur brune, mais ce n’est pas parce qu’elle a brûlé au four, c’est la couleur qu’on doit obtenir lorsque la cire est bien imprégnée

La couleur avant la cire est beaucoup plus claire :

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Oui, il reste le sangle, mais une corde tressée fera l’affaire.